14 mai 2019 2 14 /05 /mai /2019 09:16

Les adhésions pour la saison 2019-2020, c'est maintenant et c'est sur le nouveau site web de l'AMAP de fruits Froutz - Toulouse

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5 mars 2015 4 05 /03 /mars /2015 00:34

A la recherche de produits de qualité ? Au-delà des labels, misons sur
la proximité
L’exemple d’une AMAP en région toulousaine
Article rédigé par Marion Hayet, mai 2014. Merci à Jean Suau de s’être prêté au jeu de l’interview.
Présentation de l’article
Le consommateur, a la recherche de produits frais de qualité, peut s’appuyer sur les labels, et
notamment le label Agriculture Biologique pour les fruits et légumes. Mais les labels sont-ils la
meilleure des garanties ? Nous allons montrer qu’il ne faut pas attendre des labels plus que ce pour
quoi ils ont été créés et proposerons un autre critère pour définir la qualité d’un produit : la qualité
du rapport humain entre le producteur et le consommateur, en nous appuyant sur le point de vue
d’un producteur en AMAP, Jean Suau.
Présentation de Jean
Jean est arboriculteur et fait partie d’une profession sinistrée [cf Annexe 1]. Il travaille en Ariège et
vit des fruits de son labeur en livrant quasi exclusivement sa récolte en AMAPs. Ils sont plusieurs
milliers de producteurs en France à livrer tout ou une partie de leur récolte via ce concept.
Une AMAP, c’est une Association pour le Maintien d’une Agriculture Paysanne. Le principe est
simple : le producteur vent directement aux amapiens des parts de sa récolte sous forme de paniers.
Le salaire de l’agriculteur est inclut dans les coûts de production. En début d’année un contrat d’un
an est signé entre l’amapien et le producteur, dans lequel est indiqué le prix de vente du panier qui
est distribué à une fréquence régulière (toutes les 2 semaines pour Jean). Ce contrat d’un an permet
au producteur d’avoir une visibilité sur ses commandes et de pouvoir travailler relativement
sereinement. La conséquence de ce contrat est la solidarité assumée des amapiens envers le
producteur, comme par exemple payer un panier alors qu’il est peu rempli en raison d’intempéries
exceptionnelles.
M : voilà bientôt 10 ans que tu cultives en agriculture biologique ton verger. Qu’est-ce que le label
AB t’apporte ?
J : Mon histoire, c’est que j’ai toujours été en vente directe, sur les marchés et à la ferme, et j’ai
toujours eu une préoccupation sur l’utilisation des produits phytosanitaires. Mon objectif était aucun
résidu de pesticide sur les fruits. Mais je ne m’interdisais pas d’utiliser certains désherbants. Je
naviguais là-dedans. Quand j’ai arrêté les marchés [ndlr : Jean décide en 2003 d’arracher la moitié de
son verger et de mettre son exploitation en veille, cf. article n°1], j’avais besoin de trouver une façon
d’écouler mes produits pour tout juste maintenir mon exploitation, a minima, un truc qui me prenne
moins de temps et qui soit moins contraignant en termes de distribution, donc forcément du négoce.
Avec le négoce, tu ne fais que de la production et tu la « balances ». Je me suis alors évidemment
tourné vers le marché du Bio car c’était ce qui était le plus valorisant et le plus proche de mon mode
de production. C’est donc à ce moment-là que j’ai adhéré au label. Pour les produits que je pouvais
faire : par exemple la pêche en Bio à l’époque ce n’était quasiment pas possible et de plus je n’en
n’avais pas la demande.
Comme je te l’expliquais [ndlr : dans l’article n°1], en plus de l’accès à un marché, le label m’a aussi
donné accès à un réseau de producteurs et de techniciens, qui ont été pour moi très utiles. Pour
nous producteurs, ça donne un cadre professionnel positif et stimulant. J’ai pu bénéficier de progrès
économiques énormes, d’un bon technologique sur les techniques agricoles, et y participer un peu.
C’est donc en cela très intéressant.
D’un point de vue économique enfin, les primes (pour moi de l’ordre de 2500 euros par an) couvrent
largement les frais et les contraintes liées aux contrôles. Donc je pense que les producteurs qui
travaillent sans pesticide ni intrant conventionnel ont tout intérêt pour des raisons de clarté à
prendre le label.
M : et du point de vue du consommateur ?
J : Le label Bio a été porté initialement par des passionnés, et a fait énormément de travail sur la
prise de conscience des consommateurs de l’impact des produits phytosanitaires sur la santé et
l’environnement. Et le fait qu’il y ait eu une demande des consommateurs a poussé vers cet essor
technique considérable dont je parlais.
Le label Bio permet aussi au consommateur de faire le tri entre les producteurs en Bio et ceux qui se
disent « presque Bio », ce qui ne veut rien dire. Ce label cadre bien les choses, et amène de la clarté.
M : quel est ton point de vue sur l’agriculture biologique aujourd’hui en France ?
J : Comme la demande en produit Bio est de plus en plus forte, la production a pris un autre visage.
Et c’est là que l’on touche aux limites du label. Il n’est plus vu comme un cahier des charges et encore
moins comme l’assurance de produire dans un certain esprit, respectueux de l’environnement, de la
santé de tous, etc. Avec l’augmentation de la demande et le fait que maintenant ça peut devenir
intéressant économiquement de vendre en Bio, le label n’est plus vu pour les producteurs qu’à
travers les contraintes de ses contrôles. Je fais le parallèle avec le Tour de France : les professionnels
regardent les éléments en place en termes de contrôle, les produits autorisés ou non, ceux qui se
détectent ou pas, et vont mettre en place un protocole médical pour gagner le tour, sur l’idée du
« pas vu pas pris ». Avec le Bio on y arrive petit à petit.
L’esprit initial porté par Nature & Progrès a fini par être détourné.
M : cultiver en agriculture biologique, c’est renoncer aux produits de synthèse. Le consommateur
doit-il conclure que les produits de synthèse sont mauvais tandis que la solution résiderait dans les
produits naturels ?
J : Posons-nous la question : pourquoi un produit de synthèse, en soi, serait-il mauvais ? Parce qu’il
est de synthèse, il serait mauvais ? C’est loin d’être évident. Si on peut trouver un produit de
synthèse parfaitement biodégradable avec une action très ciblée, constitué d’éléments assimilables
par le sol, sans impact négatif (ce que nous « vendent » d’ailleurs aujourd’hui les laboratoires de
phyto), pourquoi ce produit n’existerait-il pas un jour, pourquoi serait-il forcément naturel ? Pour
moi ce n’est pas argumenté.
Tous les produits, naturels ou de synthèse, doivent répondre à plusieurs législations, notamment vis
à vis de critères toxicologiques. Si on prend l’exemple de la roténone, c’est un produit naturel qui a
été utilisé comme insecticide labellisé AB, mais hyper toxique pour les utilisateurs et la faune
auxiliaire, qui ne passe pas la barrière des tests toxicologiques. Il a donc été déclassé, et ce même en
l’agriculture conventionnelle.
Il faut donc faire attention à ne pas être dogmatique, et dire que les produits de synthèse sont
forcément mauvais et les produits naturels tous bons. Moi je dissocie totalement le fait de travailler
en science sur l‘exploration d’un domaine quelconque et l’utilisation qu’on en fait derrière. La vraie
question est : avons-nous besoin des produits de synthèse ? Des produits de synthèse pour quoi
faire ?
La problématique pour moi n’est donc pas qu’un produit soit de synthèse ou pas, c’est plus de savoir
si ce produit est compatible d’une agriculture durable ou pas. Et la durabilité induit la notion de
réversibilité. Par exemple, disperser des métaux lourds dans la nature n’est pas durable. La bouillie
bordelaise (à base d’oxyde de cuivre), autorisée pour des raisons historiques, sous certaines
conditions en Bio, va progressivement devoir être supprimée. Sauf qu’à ce jour, rien ne la remplace.
Donc on y travaille, la quantité autorisée de matière active, par an et par hectare, a déjà été
considérablement réduite.
On peut conclure en disant qu’il fallait faire quelque chose face à l’immense dérive dans laquelle on
était dans l’utilisation des produits de synthèse, et que le Bio a dit « stop » à cela. Le Bio est utile et
c’est ce qu’il y a de mieux techniquement aujourd’hui pour une agriculture durable. Face à des
produits de synthèse qu’on ne maîtrise pas, le Bio est actuellement la bonne solution.
M : que penses-tu de l’affaire médiatisée du viticulteur en Côte-d’Or, Emmanuel Giboulot, qui a été
condamné à une amende pour avoir refusé d’utiliser un insecticide sur ses vignes cultivées en
agriculture biologique ?
J : c’est compliqué. La logique des autorités et des autres producteurs est qu’il y a un problème de
flavescence dorée sur la vigne, qui diffuse, et que pour s’en débarrasser il faut vraiment avoir une
politique d’éradication globale. Le problème c’est que ce genre de mesure est une atteinte à la
liberté de travailler comme le paysan l’entend sur ses propres terres, et surtout la négation qu’il y a
deux modes de culture ; il y a deux modes en contradiction l’un avec l’autre. Et comme pour les
autorités un produit de synthèse n’est pas considéré comme mauvais, quelqu’un qui refuserait de le
faire n’est donc pas compréhensible du point de vue de la loi. Il y a là un vrai problème.
Après il y a toujours deux postures dans ces cas-là. Ce qui se fait d’habitude, c’est dire « oui-oui »,
prendre les produits et les balancer directement dans les produits usagés, et personne n’en sait rien.
Ou bien faire le choix d’une action plus militante.
M : une fois que le consommateur a acquis un regard critique sur le label AB, comment doit-il s’y
prendre pour s’approvisionner en produits de qualité ? Il peut se sentir perdu et ne plus savoir à
quel saint se vouer !
J : pour moi, la première chose, c’est de connaitre le produit. Savoir ce qu’on mange et ce qu’on
donne à ses enfants est à mon sens le minimum éthique que se doit un consommateur. Il ne sert à
rien de faire des choix sur des techniques de production (bio, conventionnel, raisonné, traditionnel…
etc) si au final on achète un produit en discount sur lequel personne ne peut et ne veut s’engager. Or
le seul à savoir comment un produit a été fait c’est le producteur. La seule façon pour le
consommateur de savoir ce qu’est un produit est donc de faire confiance à ce producteur. Et pour lui
faire confiance la première des conditions c’est de connaitre le producteur. Bien sûr l’idéal, c’est de
le connaitre directement (vente direct).
Dans cette logique, on voit que ce qui fait la première qualité d’un produit et qui donne du sens à
toutes les autres (gustatives, sanitaires, environnementales, sociales, etc.) c’est la façon dont on
achète ce produit.
Cela nous donne donc une échelle de qualité, du meilleur vers le pire :
| L’achat en AMAP
| L’achat à la ferme
| L’achat au producteur sur un marché
| L’achat dans un magasin de producteur
| L’achat à un commerçant qui connait ses producteurs
| L’achat de produit dont l’origine est affiché
| L’achat de marque
| L’achat sans marque
M : pour acheter des produits de qualité, il faut donc favoriser la proximité, le lien direct avec le
producteur. Qu’est-ce qui fait qu’en AMAP ce lien est si étroit ?
J : En AMAP le consommateur connait le producteur, et il y a réciproquement une transparence du
producteur vis-à-vis du consommateur sur le mode de production. A l’inverse quand tu prends un
produit, que tu le balances dans le négoce, ça devient une pomme parmi les autres, qu’elles soient
Bio ou pas Bio, labellisées ou pas, il n’y a plus ce lien et donc tout simplement plus moyen de poser
une qualité sur ce produit-là.
En AMAP, et c’est ce qui fait leur spécificité, on est dans ce qu’il y a de plus proche, car non
seulement il y a un rapport direct avec le producteur mais aussi avec le lieu de production, et un
achat de la récolte. Et lorsqu’il y a une exigence technique du consommateur comme ne pas utiliser
de pesticide, le consommateur, par son achat de récolte, prend les risques avec le producteur. Dans
mon cas c’est ce qu’on a fait sur les pêches. Quand on a basculé en Bio, j’avais proposé une solution
technique balbutiante aux amapiens, on a pris le risque et on a vu, ça a été une catastrophe. Dont on
a tiré une expérience, et on a avancé ensemble, et on y arrive à peu près.
Ce qui est important c’est surtout le rapport humain. Et c’est bien le problème des lois, des
labels…etc. On ne fait pas confiance au paysan, mais on fait confiance au label et dans un mec qu’on
ne connait pas qui vient contrôler le paysan. C’est toute la perversion des labels.
Je terminerai en ajoutant que le fait d’être en relation directe avec les consommateurs amène un
poids supplémentaire sur le producteur. Imaginons une production de fruits comportant des résidus
de produits toxiques, il est moralement plus difficile de l’écouler en vente directe auprès de
consommateurs que tu connais, que tu vois toutes les semaines, avec leurs enfants, que de les
balancer dans le négoce et d’empoisonner quelqu’un que tu ne connais pas. En sachant que le
producteur peut en plus se cacher derrière une législation et dire qu’il respecte bien le nombre de
ppm…etc sans se soucier du reste. Il faut voir que les enjeux économiques sont énormes : pour
certains produits, la différence économique entre les deux modes de production est considérable,
donc les tentations importantes, donc il existe des fraudes, forcément. Je suis persuadé que, grâce au
lien entre le consommateur et le producteur, il y a beaucoup moins de fraude en vente directe que
dans le négoce car cette proximité à un effet très fort de responsabilisation du producteur.
M : merci Jean pour cet éclairage sur le label Bio et l’importance fondamentale du lien
consommateur-producteur. Je réalise bien qu’en AMAP producteurs et consommateurs prennent
ensemble leur « destin alimentaire » en main et avancent ensemble. Dans ton cas, cela fera
bientôt 10 ans que les amapiens ont choisi d’avancer avec toi, et cette année, nous sommes 360
familles à te renouveler notre confiance.
Lien avec article suivant :
Nous examinerons dans l’article suivant si ce prérequis pour manger des produits de qualité (à savoir,
connaître personnellement son producteur, avec cerise sur le gâteau, le fait qu’il soit un producteur
en AMAP), est à la portée de tous les consommateurs.
Annexe 1 : statistiques issue de Agreste – Inventaire des vergers du Ministère de l’Agriculture, de
l’Agroalimentaire et de la Forêt.
1992 2007 2013 Diminution
en 20 ans
Nombre
d'exploitations 29780 18350 14335 52%
Superficie (en ha) 172700 160000 122027 29%
Le détail de la méthodologie sur http://agreste.agriculture.gouv.fr/enquetes/productions-vegetales-
528/vergers-et-fruits/
Annexe 2
Nous vous proposons trois annexes relatives à cette thématique de la proximité.
Les deux premières montrent que la prise de conscience des consommateurs de l’importance de la
proximité est bien captée par la grande distribution.
1. Une campagne de publicité plutôt bien vue pour la marque Fleury Michon (presse papier,
vidéo sur le net, comptes Facebook et twitter) sur le thème de la proximité invite le
consommateur à aller vérifier par lui-même la qualité des produits.
Quelques éléments pour en savoir plus :
• http://www.cbnews.fr/marques/venezverifier-fleury-michon-parle-modele-alimentairea101160
• http://blog.lefigaro.fr/philippe-bailly/2014/03/fleury-michon-place-le-poisson-davril-sous-lesigne-du-venez-verifier.html
2. Un article (page suivante) paru dans le magazine Terra Eco montre que la proximité
consommateur-producteur mise en avant (plutôt efficacement) n’est pas forcément
synonyme d’œuf de qualité et d’élevage traditionnel. C’est un article paru dans le magazine
Terra Eco n°56, du mois de mars 2014. Marion Hayet précise qu’elle n’a pas de lien financier
avec le magazine Terra Eco . La version internet du magazine héberge juste, gratuitement
et sans contrepartie, son blog.
3. La dernière annexe est là pour soulever la problématique de la proximité pour les produits
« exotiques » (café, chocolat…) : dans ce cas, impossible pour le consommateur d’avoir une
visibilité directe sur la qualité des produits et encore moins de s’assurer que le prix payé
permet au producteur de vivre décemment de son travail. Les labels de type « commerce
équitable » pourraient donc, en théorie, avoir un vrai intérêt. En théorie. L’article provient du
bimestriel Socialter n°4, avril-mai 2014. Marion Hayet précise qu’elle n’a pas de lien financier
avec ce magazine .
4/5/2014 Imprimer: Des œufs engagés, mais en cage
http://www.terraeco.net/spip.php?page=imprimer&id_article=54314 1/1
http://www.terraeco.net/Des-oeufs-engages-mais-en-cage,54314.html
Des œufs engagés, mais en cage
jeudi, 27 mars 201 4 / Amélie Mougey
Chez L’Œuf de nos villages, les éleveurs sont « engagés »… A se faire connaître ou à améliorer
le sort de leurs poules ?
Perdu devant les boîtes en cellulose de votre supermarché, vous tâtonnez. Stéphanie est là
pour vous rassurer. En format photomaton sur l’étiquette, le sourire de l’éleveuse éclipse les
néons de la grande distribution. « On revient à la source, on dit d’où l’on vient », claironne
Corinne Charote, responsable marketing de L’Œuf de nos villages. En 2011, la marque
inventait le trombinoscope sur emballage. Trois ans plus tard, aucun des 17 producteurs de la
gamme « Parole d’éleveurs » ne regrette la séance photo. Alors que l’aviculture se débat entre
surproduction et volatilité du prix des céréales, leurs ventes ont grimpé de 180 %. « Ça nous
donne une sacrée notoriété, se réjouit Stéphanie. L’idée est pourtant basique : les
consommateurs n’ont pas le temps de venir à la ferme, donc nous allons vers eux. » Ah, la ferme…
On imagine l’éleveuse déambuler dans une basse-cour ensoleillée. Sauf que la boîte
fonctionne comme une ardoise magique : si on la retourne, le décor change… Depuis 2004, à
chaque mode d’élevage correspond un numéro : 0 pour le bio, 1 pour le plein air, 2 pour le sol
et 3 pour les cages. Au recto des boîtes « Parole d’éleveurs », un petit 3 déçoit.
De la batterie à la cage
« Nous avons 1 70 000 poules, élevées dans des cages de 50, réparties dans quatre hangars »,
confirme Stéphanie. Comme tous ses collègues photographiés, elle produit des œufs
« standards » en quantité industrielle. « “ Standard”, c’est la dernière trouvaille pour ne pas dire
“ en cage ”, formule qui elle-même a remplacé “ en batterie ” », décrypte Sébastien Arsac, de
l’association Ethique et Animaux L214. Ce sigle correspond à l’article du Code rural qui
reconnaît les animaux comme des êtres sensibles. Un statut que Corinne Charote ne nie pas :
« Dans les cages, il y a un perchoir, une zone de grattage et 750 cm2 par poule. » Ni plus ni moins
que ce qu’impose la réglementation européenne.
Quid alors du site Internet Eleveurs-engages.fr sur lequel on tombe en tapant « L’Œuf de nos
villages » ? « Ça concerne le Label rouge ou le bio, pas Parole d’éleveurs », explique Corinne
Charote. Qui justifie la différence d’exigences par le prix. Celui des œufs Parole d’éleveurs est
« équivalent aux marques de distributeurs. Mais il permet aux petits budgets de consommer
responsable, grâce à la proximité ». Sur ce seul point, la gamme impose un objectif chiffré :
« Moins de 200 km entre l’éleveur et l’entrepôt. » Une prouesse à relativiser. « Pour des raisons
de conservation, la quasi-totalité des œufs vendus dans l’Hexagone sont français », indique
Sébastien Arsac.
Encre végétale
Reste l’environnement. Parole d’éleveurs garantit une boîte 100 % recyclable, comme toutes
les boîtes en cellulose, une alimentation sans farines animales, comme l’impose la loi, et,
bonus, une étiquette à l’encre végétale. Stéphanie est aussi fière de ses ampoules basse
conso. « On réalise un bilan carbone annuel pour encourager les aménagements », souligne
Corinne Charote. Rien de contraignant ? « Non, nous n’allons pas faire la morale. »
Le site des Eleveurs engagés
A vous de jouer ! Cette rubrique vous appartient : envoyez-nous les déclarations, les
arguments ou les pubs qui vous font sortir de vos gonds et Terra eco démêlera le vrai du
faux !

 

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4 mars 2015 3 04 /03 /mars /2015 23:41
Pommes Reine des reinette

La Reine des reinettes est une variété de pomme remontant au moins au XVIIIe siècle.

On lui attribue généralement des origines hollandaises sous le nom Kroon Renet, qui se traduit pas Reinette de la Couronne. On attribue sa création aux alentours de 1770.

La floraison apparait au printemps, en petites grappes de fleurs blanc rosé.
Les pommiers ont besoin d'un pollinisateur d'une variété différente pour pouvoir faire des fruits.
Une surveillance régulière des maladies, une taille et un amendement annuels seront nécessaires pour le maintien d'une bonne production.
Le pommier Reine des reinettes produit des fruits moyens jaune d'or strié de rouge, à la chair douce et parfumée, acidulée et très sucrée. Ils arrivent à maturité fin août début septembre. Source :Wikipédia/Planfor

Idée cuisine :

Elle est délicieuse également cuite :

Compote- Tarte aux pommes - Fines lamelles de reine des reinettes cuite au four- Escalopes de foie gras poêlées, sauce au cidre &reine des reinettes- Médaillon de lotte au curry & reine des reinettes- Sorbet- Pâte de fruits

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4 mars 2015 3 04 /03 /mars /2015 23:37
Pommes Golden

Cette variété est depuis plus d'un siècle une des cinq variétés les plus utilisées par les obtenteurs pour créer de nouvelles variétés. La Golden Delicious est une pomme jaune très populaire dans le monde entier.

E France, c'est la pomme la plus cultivée puisqu'elle représente plus d'un tiers de la production nationale. Communément appelée « Golden »,

En1890, en Virginie de l’Ouest, un « semis chanceux » (peut-être croisement de Grimes Golden et reinette dorée) donna naissance à cette variété d'abord nommée « Mullin's Yellow Seedling » et en1914, on lui donna le nom de Golden Delicious

La Golden fleurit à la mi-saison, vers la fin avril.La Golden Delicious a besoin de cinq mois pour arriver à maturation. On la récolte donc en septembre et elle se consomme d'octobre à mai ou même juillet. Source : Wikipédia

Idée cuisine :

Boudin aux pommes golden et granny

Salade de la mer aux pommes golden

Tarte

Pommes au four à la groseille sur pain perdu

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4 mars 2015 3 04 /03 /mars /2015 23:30
Pommes Gala

La Gala est une pomme rouge issue du croisement entre la Kidd's Orange Red et la Golden delicious. La variété a été créée en Nouvelle-Zélande dans les années 1920 par le pépiniériste J.H. Kidd. Elle est disponible de septembre à mai. En France, c'est la deuxième pomme la plus cultivée (après la Golden delicious) puisque les Galas et ses variantes représentent près de 17 % de la production nationale.

Les pommiers Gala sont des arbres moyennement vigoureux. Avec une bonne arcure*, ils produisent de nombreux bourgeons actifs et nécessitent d'importantes interventions d’extinction si on veut éviter de n'avoir des fruits qu'une année sur deux

*L'arcure est une technique utilisée en arboriculture fruitière consistant à courber, à l'aide de ligatures, les branches des arbres fruitiers de façon à stimuler la production de fruits grâce à une meilleure diffusion de la sève vers les boutons à fruits. Elle permet de la privilégier au profit de la « mise à bois »

La variété fleurie en mi- saison et est bonne pollinisatrice. Source Wikipédia

Idée cuisine :

Excellente crue, elle se consomme aussi en :

Quartiers poêlés ou en beignets ;

Se cuisine au grill en lamelles, rôtie sans la peau ou crue.

Pommes rôties au pain d’épices

Pommes en gratin

Pommes au four avec figues et noix

Cake à la farine de sarrasin et aux pommes

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21 février 2015 6 21 /02 /février /2015 23:28

Voici le lien vers la vidéo du reportage de France 3 chez Jean :

les oies tondeuses

 

" A Montaut dans l'Ariège, Jean Suau, un arboriculteur a eu l'idée , il y a deux ans, d'utiliser des oies pour nettoyer ses vergers. A agriculture biologique, tondeuse animale.

En tondant l'herbe, les oies permettent aux arbres d'absorber l'azote et donc de se développer. L'investissement était raisonnable : chaque volaille lui a couté 8 euros."

 

oies.jpg

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4 janvier 2015 7 04 /01 /janvier /2015 23:46
AMAP Oeufs et poulets

Notre producteur BIO :

Laurent Janssen

à BRUYERES
82110 CAZES-MONDENARD

Agriculteur dans le Tarn et Garonne sur une exploitation familiale de 20 hectares.

Après 3 ans de reconversion, la totalité des terres est aujourd’hui en biologique depuis plusieurs années.

Laurent élève des poulets en plein air, nourris avec une alimentation biologique : maïs, orge, pois, fèverole, farine de luzerne.

Les volailles ne reçoivent aucun traitement antibiotique et sont élevés suivant le cahier des charges établi par l’organisme ECOCERT.

Laurent travaille avec un abattoir proche de chez lui, répondant aux normes sanitaires avec certification bio.

Le poids des poulets est en général plus important (entre 1.8 kg et 2.5 Kg) car ils ont une finition d’un mois supérieur à ceux habituellement vendus dans le commerce : résultat la viande est de qualité, particulièrement savoureuse et fondante.

L’amap Bruyeres :

Amap de poulets et œufs sur le même lieu de distribution que les fruits: 2 rue Darnes 31300 Toulouse


Une distribution 1 fois par mois: horaires 18 à 20h.


Caractéristique de l'amap: les quantités sont "modulables" à votre gré selon les mois c-a-d vous pouvez choisir votre quantité commandée chaque mois.

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