A Vigneulles, le mercredi 25 septembre 2013
Etaient présents :
Guillaume BOITEL_ AMAP de Mécrin, maraîcher, membre actif LORAMAP.
MATHIEU BERAUD_ membre actif de l’AMAP « l’herbe folle », Thiaucourt
Vincent …_ membre actif AMAP, « l’herbe folle »,Thiaucourt.
Nicolas Avril_ Amap Vigneulles
Elise BELTRA_ Amap de Vigneulles
Rachel BERNARD_ Amap Vigneulles
Francis COURTOIS_ Amap de Vigneulles
Céline AUBRY_ Amap de Vigneulles
Flore LABRIET_ Amap de Vigneulles
Arnaud LESTAGE_ Amap de Vigneulles.
Ordre du jour effectif:
- Fonctionnement interne de chaque Amap
- Charte Amap (ajourné).
- Aide aux producteurs.
Fonctionnement AMAP de Thiaucourt :
L’amap de Thiaucourt tourne à un peu moins de 70 amapiens. Le plafonnement décité en AG a été fixé à 70/75 pour des raisons de stationnements, à partir de ce seuil, de nouveaux membres peuvent être tout de même accueillis s’ils viennent à pied sur le lieu de livraison (éviter trop de véhicules et des plaintes de riverains). Les effectifs peuvent varier. On a observé une légère baisse du nombre d’amapiens, les motifs de sortie ne sont pas réellement identifiés, mais il peut s’agir par exemple du prix de paniers estimé trop élevé, de déménagement,…
Pour ce qui est de l’enquête de satisfaction, Mathieu a suggéré aux étudiants de l’ENSAIA qui travaillaient sur la charte de faire une visite sur une distribution. Limite des résultats de l’enquête : un retour global de leur enquête mais pas de retour ciblé sur l’amap de Thiaucourt.
Organisation d’une Assemblée générale tous les trimestres avec tous les producteurs.
Prise de paroles ouvertes, recherche de consensus, votes à main levé si nécessaire, utilisation du bulletin secret exeptionnel (une seule fois depuis le début). Exemple de sujets : difficultés des producteurs, souhaits et remarques des amapiens,…
Au moment de l’AG, versement des chèques à la trésorière de l’amap qui centralise et les remets ensuite aux producteurs ; une cotisation de 15€ est versée par trimestre et par amapien pour alimenter un fond de solidarité (la règle concernant le montant de cette cotisation est fonction du niveau atteint par le fond : lorsque la somme dépasse 10 000 €, la cotisation passe à 10 €). Ce fond est destiné à soutenir les producteurs en cas de problèmes (plusieurs fois mobilisé pour faire des prêt sans intérêt ; certaines fois en collaboration avec d’autres amap ayant le même producteur) ; ce fond peut également être mobilisé pour soutenir temporairement des amapiens qui rencontrent des problèmes financiers pour leur permettre de continuer à avoir un panier.
Pas de contrats signés, mais un engagement moral (sujet débattu en AG, la nécessité de signer un contrat n’a pas été retenu par une majorité d’amapiens considérant que le lien de confiance qui se construit dans la durée avec les producteurs n’est pas forcément rendu plus fort s’il est formalisé par un contrat écrit) ; chaque amapien se voit communiqué lors de son inscription le règlement intérieur qui précise :
- Que toute personne s’engage par un contrat moral sur une année civile de production.
- Que toute personne arrêtant en cours de route (déménagement, difficultés financières,…) doit trouver quelqu’un d’autre pour terminer le panier, pour simplifier la tache des producteurs. A défaut, si l’amap est prévenue suffisamment tôt, dans la mesure du possible elle s’engage à trouver une autre personne.
Concernant la feuille d’émargement, ce sont les producteurs qui en assurent la gestion. En abscisse, liste des amapiens (noms et prénoms), en ordonnées (les dates pour toute l’année). Les amapiens cochent ou signent à l’emplacement de la date. Ils peuvent si ils ont l’aval du producteur reporter une livraison pour prendre la fois d’après un double panier (exemple : vacances estivales).
Pas de référents par producteur, mais deux coordinateurs élus pour par l’AG pour une durée de un an et qui ont pour mission d’expliquer le fonctionnement et l’organisation de l’amap aux nouveaux venus, de communiquer les prix et les paniers possibles. Vincent constate que tous les amapiens ne s’investissent pas forcément selon la même intensité, mais cela tient à la personnalité de chacun et cela n’a posé de problème jusqu’alors.
Pour la communication, cad le routage des messages entre membres de l’amap, c’est Claude CARRIERE qui gère les e-mails sur son adresse de messagerie personnelle. Pas de site internet.
Les livraisons se font au domicile d’Hervé RIGAUX. L’amap ne souscrit pas d’assurance, cela n’étant pas nécessaire.
Des visites sont organisées régulièrement chez les producteurs, l’amap en profite pour la coupler avec une distribution et un repas prix en commun. Donc pour l’organiser un mercredi sur les mêmes créneaux horaires.
Vincent explique qu’en plus des contrats les producteurs font de la vente directe. C’est le cas de tous les producteurs.
Pour les permanences de distributions un tableau est affiché sur le lieu de livraison et les gens s’inscrivent en direct.
Dans le prolongement de la logique d’approvisionnement par le circuits courts, les amapiens qui le souhaitent, s’organisent pour passer des commandes de produits qui ne sont pas livrés par les producteurs à une plate-forme de distribution de produits bio (scot la cigogne située en Alsace). Les commandes portent sur des produits tels que l’huile d’olive, les sauces tomates, etc.
Suite aux critiques exprimées par Guillaume Boitel concernant la vente de produits par les producteurs au-delà du contrat ainsi que le recours à des commandes groupées (cela contribuant à pervertir l’esprit de l’amap ; Guillaume précise que çà revient ni plus ni moins qu’à acheter en grande surface. Il ne voit pas de différence ! )
Vincent précise qu’il trouve ridicule d’aller acheter des produits ailleurs des produits dont on a besoin (légumes en plus grande quantité, oeufs ou bière, etc.) et qu’il trouve insultant pour les prod comme pour les amapiens de comparer cela à des courses au super marché
Pour les contrats, Guillaume précise que ce serait bien de formaliser les contrats moraux par des contrats écrits comme cela est stipulé dans la charte.
Pour Mathieu, pas d’opposition de principe pour des contrats signés. Fera l’objet d’une discussion lors de la prochaine AG. Vincent explique que c’était un choix délibéré de ne pas tout tracer.
Concernant la vente directe sur le lieu de distribution. L’amap légalement est un lieu de livraison nous souligne Guillaume. Il ne doit pas y avoir de flux de liquidité sur le lieu de livraison.
Mieux de passer par un système de bons de commandes. Ou bien par une cagnotte. L’amapien ouvre un compte auprès du producteur d’un certain montant. Le producteur tient alors le décompte de ce qu’il lui reste en « banque » au fur et à mesure des commandes. A l’amap de formaliser le contrat !
Cécile explique que cette option a été soumise aux producteurs qui n’ont pas été séduits par le principe. Trop lourd à gérer.
La vente directe producteurs_consommateurs ne pourrait se faire, pour des raisons de fiscalité, que chez le producteur uniquement et non sur le lieu de livraison, de façon à ne pas tomber sous l’accusation de concurrence déloyale par les commerçants de la zone d’achalandise.
Pour les principes de doubles paniers Guillaume explique que pour son cas, ce ne serait pas possible. Pas de souci pour Charlie qui peut liquider sa production sur d’autres circuits de distributions (marchés,…).
Problème pour le producteur qui est en exclusivité AMAP. Le moment où les amapiens partent en vacances correspond aussi aux pics de productions !
La solution reste que les amapiens trouvent une personne à qui revendre leurs paniers en cas d’absence pour simplifier la tache des producteurs.
Vincent précise que ce système doit être validé par les producteurs !
Guillaume précise que cela est mieux d’avoir un référent producteur car certains producteurs n’osent pas se livrer sur la place publique pour exposer une difficulté technique, financière,…Qu’il n’y a pas d’égalité de fait entre producteurs et consommateurs, mais plutôt un rapport de force favorable aux seconds, les producteurs se pliant de toute façon aux désidératas du client.
Guillaume précise que l’amap doit rester sur son cœur de mission et respecter une organisation commune au risque de mettre en péril toutes les autres amaps. Que si les amaps veulent s’ouvrir à d’autres champs les membres doivent créer en marge une autre association ! Que les gens ne vont pas faire leurs courses dans un magasin uniquement ! Pas de problème de lisibilité.
La vente de biens via la coopérative alsacienne ne rentre déjà plus dans une démarche amap.
scot la cigo
Prix et contenus de paniers :
Charlie compose le contenu du panier en fonction des fluctuations de prix de la Mercuriale. Si les prix sont réévalués à la hausse les quantités diminuent.
Pour l’amap de Vigneulles, Benoît se calle aussi sur la Mercuriale. A voir avec Benoît si il procède de la même manière.
Guillaume nous précise que ces deux producteurs sont en train d’adapter les techniques de production conventionnelles au Bio via l’association planète légumes. www.planete–legumes.fr
Ce serait éloigné de la démarche AMAP et de la permaculture. A suivre !
Fonctionnement amap de Vigneulles.
Pour simplifier la gestion des commandes, l’amap a choisi l’organisation de marchés. 4 marché bio par an.
L’amap regrette que les producteurs ne puissent pas être présents plus. 1 semaine sur deux pour Benoît, 1 sem sur 3 ou 4 pour David,…Le problème est que les producteurs sont sur plusieurs amap. Ils ne peuvent pas se démultiplier.
Je précise que pour Mécrin Guillaume est sur place et est en exclusivité sur l’Amap de Mécrin.
Guillaume précise que cela doit dépendre du chiffre d’affaires que le producteur fait pour l’amap. Pour un gain modique on ne peut pas lui demander la même assiduité que pour un producteur qui fait le gros de son chiffre d’affaire.
Solidarité producteurs :
Je demande ou s’arrête l’aide aux producteurs. Dans quels cas les aléas climatiques, techniques,… ne peuvent pas être couvert par une assurance spécifique souscrite par les producteurs.
Guillaume précise que si les producteurs souscrivent à une assurance ils devront la répercuter sur les prix. Qu’il trouve plus logique que ce soient les amapiens qui couvrent les « accidents de parcours ».
Concernant Hélène, Guillaume et Rachel font le point sur le problème.
Les chèvres ne produisent plus de lait. Hélène pour honorer ses engagements amap est livrée en lait de vache par un producteur de LACROIX SUR MEUSE. Donc beaucoup moins rentable pour elle d’autant qu’elle doit toujours fourrager les chèvres.
Il est convenu plusieurs options pour lui venir en aide :
- Prêt à taux 0. L’amap de Thiaucourt l’a déjà fait pour Hélène. Ayant octroyé un prêt à André BERGOT de 10 000 € dont le remboursement doit être honoré pour décembre 2013, elle ne peut prêter qu’entre 2500 et 3000€ dans l’imédiat. L’amap de Vigneulles ne peut sortir que 900€. Pas de fond de solidarité.
- Dons
- Achat de matière première. Donc achat du lait qui sera donné à Hélène.
- Prise en charge du surcoût engendré par l’achat de lait de vache.
- Parrainage de chèvres.
Il est question que les référents producteurs en discutent avec Hélène.
Concernant Marie.
Marie a eu un préjudice de 3000 € pour un vol de poules.
Il est convenu de lui demander ses besoins. De voir combien lui remboursent l’assurance et de lui proposer de l’aide pour la différence.
Dans le cas particulier des dons, Guillaume pense que l’aide aux producteurs doit être fonction de l’engagement du producteur sur l’amap. Si l’amap représente « 20% » de son chiffre d’affaire, l’amap ne doit pas aider à hauteur de 80 % du préjudice. Pour les prêts à taux 0, différents.
Marchés :
Vu que nous avons les producteurs ou que les producteurs différents produisent la même chose aucun intérêt d’une organisation commune.
L’amap de Thiaucourt continuera de communiquer la tenue du marché auprès de ses amapiens et ce par l’intermédiaire de Claude CARRIERE comme les fois précédentes.
Concernant le souhait de l’amap d’intégrer des produits issus du commerce équitables il est convenu que l’amap de vigneulles en parle lors de sa prochaine réunion bureau.
Charte :
Guillaume précise que si une amap n’est pas d’accord avec le fonctionnement elle peut faire évoluer la charte de l’intérieure mais pas le faire dans son coin.
Guillaume a déjà envoyé les éléments de réflexion et les enverra à nouveau. Chaque amap fera le point en bureau pour faire remonter ses amendements lors de la réunion de novembre dont la date reste à préciser par Guillaume.